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France Ô, extraits d'émissions Ô quotidien
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Léo Ferré, un artiste vit toujours demainBiographie, essai Quelques échos d’avril/mai 2010 Magistral : "Léo Ferré, Un artiste vit toujours demain". C'est étonnant comme le Ferré réinventé par Sauvard est du Ferré, sans que cela sente C'est magnifiquement écrit, avec des mots qui chantent et traquent juste. Comment appeler le résultat ? Un roman à double épaisseur biographique ? En tout cas, tout est peint et filmé avec justesse et délicatesse. une continuelle douceur derrière la révolte et les cris aux fracas d'orchestre. Ferré, c'était tellement ça. Cet écorché si tendre masqué par ses invectives... Gilles Costaz
Léo et la « petite » Dans le cimetière de Monaco, le marbre est muet. Le prénom de Léo est invisible, sans écho, malgré sa brièveté. Comme s’il avait voulu que la seule trace, ce soit les sillons gravés dans le vinyle. Une manière d’être toujours présent, non par le souvenir, mais au cœur des mots et de la musique. Didier Daeninckx
Un texte qui n’a pas peur de donner de la voix et qui la fait vibrer par delà la mort
Jocelyne Sauvard nous entraîne sur le chemin de la relecture, moment infiniment précieux qui consiste à raviver ce qu’on croit connaître, pour se revigorer dans le flot des images et des résonances. Car le verbe et la musique ne sont pas dans le même rapport au temps que l’écrit, ils s’inscrivent dans la durée. Sitôt proférés, ils n’existent que dans ce qu’ils ont fait germer chez l’auditeur, et appellent d’être risqués à nouveau devant public pour manifester leur incandescence. Page à page, elle nous fait entendre en contrepoint cette voix inoubliable qui nous prend comme l’amour, comme la musique toujours prenait Léo Ferré. » Gérard Authelain, musicologue, France Culture
« Un livre remarquable, une biographie à deux voix, Léo Ferré et l’enfant de la nuit qui pourrait peut-être s’appeler Jocelyne Sauvard, non ? C’est vraiment « Les années Léo » ! Dans chaque scène on y est ! Même dans la boulangerie près de Pershing,…ou dans l’île sur l’Atlantique, ou la nuit, ou quand il compose. On ne sait jamais ça ! comment ça vient la musique, la poésie et dans votre livre Jocelyne Sauvard on est dans le secret de la création.. Et le 10 mai à la Mutualité, j’y étais, c’est tout à fait ça ! Et l’Algérie, l’Indochine, et la femme…quelle pudeur, et l’importance des animaux, pudeur encore et en même temps, c’est fort. C’est un pudique, un secret, Léo Ferré, celui du livre, Léo, c’est vrai. Et Vaux en Velin,, on est dans la salle avec lui qui ne bronche pas sous les attaques, et ses thèmes, l’Anarchie, la liberté, ou le rapport à la pop, à Jimi Hendrix, on le découvre autrement. Et son rapport aux autres artistes ou écrivains Tellement de choses que l’on ne sait pas, que l’on découvre. Les évocations… L’écriture., je suis fan. Il faudra en parler et en parler encore »… Alexandre Laurent, IdFM
« Son corps est tout entier dans sa voix et elle monte, plane, module, s'étire. La tessiture est primordiale, il l’a expliqué à la radio. Et il a parlé de la poésie qu’il met en musique.. Il regarde le troisième fauteuil du premier rang, et c’est moi qui suis dedans » et c’est vous qui êtes dedans Jocelyne Sauvard.. Passionnée de Léo Ferré… Nourrie par Léo Ferré. C’est vous qui étiez dans ce fauteuil et, depuis enfant , toute votre vie, vous avez cette fascination pour Léo Ferré ; immense poète musicien …Dans votre livre vous posez aussi ses racines : le mot c’est le sud, et les grandes rencontres musicales à l’Opéra de Monte Carlo et :la direction d’orchestre, et le bouleversement avec Beethov, avec la musique, et l’écriture . Et comment vient cette écriture de la musique, et de la poésie, et vous nous donnez à lire cette carrière très étonnante, d’une violence inouie, carrière en dent de scie, il a été une star, après une conquête sur le monde de la musique et sur lui-même, vous expliquez, vous dites qu’il a mis de lui-même, vingt ans à parvenir au sommet, qu’il est devenu une star… La force de sa parole étant, on attendait quelque chose d’aussi fort de ses actes… Cohérent, dites vous toute sa vie, Léo Ferré l’a été… Jocelyne Sauvard on a bien compris que vous pourrez defendre Léo Ferré des jours, des nuits, des mois »… Jeanne Martine Vacher, France Culture, Les vendredis de la musique
Et France bleu, Judaïque FM, Téléobs, Nouvel obs, La Dépêche du Midi, La Presse de la Manche, La Marseillaise, Les Copains d’la Neuille…
Faut pas tuer les goélandsAventure et engagement Les éditions du Monde Global (dont nous parlions déjà ici), viennent de lancer une nouvelle collection de "romans pour s’ouvrir au monde et rêver la planète."Will et Florine vivent loin l’un de l’autre (900 kilomètres pour être exact), le premier à Saint-Malo et la seconde à Knokke-le-Zoute, en Belgique… Ce qui les rapproche malgré tout ? Leur amitié, le même goût pour le surf et … l’aventure, évidemment ! Aussi, quand Will comprend que les soutes du vieux cargo qui s’est échoué sur la plage (après avoir dégazé en mer) héberge des hôtes clandestins plutôt menaçants, il décide, sans y réfléchir à deux fois, de mener sa petite enquête, accompagné de Nénes, fidèle labrador. Le garçon, curieux et débrouillard, imagine tous les scénarios catastrophes possibles – car il est bien renseigné : il sait ce qu’est une marée noire, il a entendu parler de Tchernobyl ou de l’amiante, et les ombres aperçues tard le soir sur le navire lui ont mis la puce à l’oreille… Florine, « miss ès sciences » (parfois horripilante mais toujours de bon conseil…), l’aide à distance (via sms, internet ou cabine téléphonique… car même si Will ne possède pas de portable, il fait avec). Les dialogues enlevés, la prose inventive, expressive (tel l’accent québécois de la mère de Will – auquel celui-ci a recours quand il faut amadouer la première…) et le rythme sans temps mort accrochent d’emblée le lecteur (jeune ou moins jeune), de même que le suspense qui s’installe dès les premières pages. Le roman aborde ouvertement divers sujets environnementaux, avec une pointe d’humour : des thématiques toujours insérées à l’action mais jamais aux dépens de celle-ci, comme cela est parfois le cas dans certains romans jeunesse très didactiques. Blandine Longre Radio France Berry
Les Hautes lumièresLe voyageur anonyme qui voyage dans le pays d'enfance, le passé qui revient à l'aide des photographies, les souffrances et les blessures, la prise de conscience de lui-même, un sujet rare, la forme est belle. Hector Bianciotti Jocelyne Sauvard donne des bribes du puzzle et fait confiance au lecteur pour reconstituer le tableau. La qualité brutale et poétique du texte n'est pas pour rien dans cette sorte d'envoûtement que l'on éprouve insidieusement au fil des pages. Aucun personnage n'est indifferent, les plus fugitifs sont croqués avec sureté de main qui impressionne. Jamais rien de gratuit, d'inopérant dans l'économie du texte, la technique de lambiguité en fait un un récit de haut vol... Jacques Lovichi La Marseillaise
Du nouveau sur Raskolnikov?Une satire drolatique du monde littéraire et de sa petite foire aux vanités, où la mégalomanie est un des virus les plus dangereux. C'est très réussi. Serge Brussolo
Jocelyne Sauvard analyse avec une férocité exemplaire et jubilatoire le petit monde de la littérature policière et donne un échantillon savoureux de ces auteurs toujours sur la branche et qui semblent en permanence porter le fardeau de ceux qui se sentent exclus de la grande littérature Jacques Lovichi La Marseillaise
Jocelyne Sauvard nous emmène à sa suite dans une intrigue pimpantedans une mise en mots élégante où la narration ose les digressions les plus décaléees... n'hésitant pas à joindre le romanesque à la poésie pour corser à la fois son mystère et cette manière si malicieuse qu'elle a à la fois de nous le livrer, elle nous offre un bijou d'humour noir. Gilles Bornais Le Parisien
Les grands barragesLes nouvelles ont un point commun, se situer aux environs des grands barrages, d'étendues liquides et d'eaux vives, Hermine et Anatole faisant le lien entre les récits. Jocelyne Sauvard nous promène de l'époque cathare à notre siècle sans qu'apparaisse aucune rupture. Lécriture sourd comme une jubilation, une ivresse du mot. La phrase diverse et éclatée comme une rivière, avec retrécissements, chutes, remous, rapides, enfin une écriture fluide dans laquelle l'auteur immerge le lecteur qui se trouve pris dans le texte comme dans une grotte marine à sortilèges. Cette emotion fascinée quelle éprouve pour l'eau, elle la communique moins par la signification immédiate que par le mouvement et le cours de ses phrases. Jacques Lovicchi La Marseillaise Pieces juste noiresUn théâtre de la langue Dans Lethal romance Jocelyne Sauvard se glisse dans la peau noire d'un jeune condamné à mort qui attend depuis quinze ans son execution... Il ne s'agit pas pour l'auteur de juger ni même de commenter mais simplement de montrer. Le plus extraordinaire estque l'on rit parfois de bon coeur tant ce condamné facétieux et humain emploie d'humour et d'ingéniosité dans la résistance à cette abominable terreur...Jacques Lovichi La Marseillaise
Lethal romance est l'exemple d'une écriture neuve et rythmée axée sur la cruauté d'un monde répressif, l'auteur qui parle du mal de vivre des cites françaises ausculte ici un mal américain. Gilles Costaz Le Masque et la plume France Inter
Le ton syncopé, le traitement chaleureux de cet ancien mannequin qui aime Beckett, Koltes et Bernhardt et professe l'art d'écrire en font un auteur qui compte de plus en plus... Gilles Costaz Politis
Dans la grande nuit et procès verbal , refléchissant sur son art et sur les comédiens elle livre un theatre de la langue, un trait vif à la Daumier avec une férocite verbale qui illumine d'humour terrible ces tranches de vie. Jacques Lovichi La Marseillaise
Mousson bluesVoir articles de presse
Chambre noireJocelyne Sauvard n'a aucune méfiance à l'égard des mots. Il est clair quelle aime en jouer avec un sens qui fait honneur à son théâtre Jean Pierre Leonardini L'Humanité Dire ce qui fonde le travail de l'artiste dans un texte construit comme une serie d'instantanés d'iune grande maitrise, le vampirisme de la photographe, sa recherche dans l'érotisme même d'une absolue pureté, la révolte des modèles, ces femmes icônes, admirablement montrées. Lo, de modèle est devenu prédateur à son tour, comme l'auteur qui signe ici sa première pièce. Bernadette Bost Le Monde |
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